Souscrire un emprunt auprès d’un établissement bancaire implique quelques obligations. Notamment celle de prendre une hypothèque ou, autre choix, une caution. Il s’agit là d’une garantie pour la banque de récupérer sa mise en cas de problème de paiement.
Un emprunteur n’aura pas le choix ! Quelle que soit sa situation financière, il devra choisir entre un hypothèque et une caution pour rassurer le prêteur. Car, sur une durée de 15, 20 ou 25 ans, selon la longueur du crédit immobilier, la situation financière peut évidemment évoluer. En bien, on le souhaite, mais parfois aussi dans un sens plus négatif. Les futurs acquéreurs doivent donc se décider avant même de signer l’offre de prêt.
L’hypothèque. Cette première option est extrêmement courante. Lorsque l’acquéreur prend une hypothèque, il place son logement comme garantie de l’emprunt. En cas de défaillance au cours du crédit, La banque a ainsi l’autorisation de saisir le bien et de le vendre afin de récupérer l’argent prêté et qui n’aura pas encore été remboursé. Prendre une hypothèque rajoute des frais mais néanmoins pas un frein si le propriétaire veut vendre son logement avant la fin du crédit immobilier. L’hypothèque sera levée en cas de remboursement anticipé total de l’emprunt. La situation sera un peu différente si l’on choisit de vendre le premier logement pour en acheter un autre. Il conviendra alors de transférer la garantie d’hypothèque sur le nouveau bien, en l’attachant ainsi au premier crédit. Des démarches obligatoires qui engendreront là encore quelques frais, toutefois moins important que de lever la première hypothèque pour en prendre une nouvelle.
La caution. Première différence avec l’hypothèque , elle n’est pas accordée automatiquement. Les organismes qui proposent des cautions étudient le dossier avant de donner ou non son accord. Sachez par ailleurs que la démarche sera plus longue que l’hypothèque dans la mesure ou Les organismes se trouvent en métropole et non en Nouvelle-Calédonie. Un détail à prendre en compte dans le calcul du délai avant signature. Dans les faits, en cas de défaillance de remboursement, l’organisme de cautionnement remboursera La fin du crédit à la banque avant de prendre attache avec l’emprunteur et de trouver une solution avec lui, soit en échelonnant les remboursement, soit en saisissant et vendant le bien. Si le coût initial est à peu de choses près le même qu’une hypothèque, La facture reste moins élevée puisque le cautionnement ne s’accompagne pas d’acte notarié, que la somme versée est en partie remboursée à l’emprunteur à la clôture du crédit ou en cas de remboursement anticipé. Enfin, La fin d’un cautionnement ne s’accompagne pas de frais de mainlevée comme pour un hypothèque. En clair, La solution est financièrement plus intéressante mais n’a rien d’automatique !
(Paru dans Immocal n°141 / juin 2017)