Autrefois enclave peu accessible, le quartier de la Pointe à La Dorade, à 15 minutes de Nouméa, vit au rythme de sa “vie de famille”. Vis ma vie sur une presqu’île avec Nicolas Massé, co-gérant de l’agence Résidence Immobilière installée à la Vallée du Tir.
Mon associé Benjamin l’a découvert un peu par hasard, alors qu’un ami lui demandait conseil et avis sur le lotissement en projet. Il fallait, au moins, un certain sens de la projection. Car ce n’était alors qu’une colline entourée de mer. Dans ce “no man’s land” et en l’absence totale d’infrastructures routières pour y accéder – 4×4 obligatoire ! –, l’ami en question n’a pour la petite histoire pas acheté de terrain. En revanche, Benjamin s’est projeté tout de suite. Il réside sur la presqu’île depuis plus de 13 ans maintenant.
Pour ma part, j’ai découvert le quartier dans le cadre des services de notre agence, à savoir la gestion de maisons dans le lotissement. C’était en 2008 et à cette période, seul 30% du lotissement était sorti de terre.
“Avec le développement de l’infrastructure routière, Nouméa n’est plus qu’à 15 minutes.”
Je me suis dit “c’est bien loin de Nouméa !”. En effet, il n’y avait toujours pas de desserte. Il fallait traverser la tribu au niveau de l’ancienne quarantaine puis emprunter un chemin de terre de près de 3 km depuis l’ancien péage de Koutio avant de trouver, enfin, un peu d’enrobé. Depuis, avec le développement de l’infrastructure routière, Pointe à La Dorade est bien desservi et positionne le lotissement à seulement 15 minutes de Nouméa. J’y vis depuis 8 ans.
Pointe à La Dorade, c’est d’abord un environnement de qualité, sur une presqu’île, offrant pour la plupart de ses habitants des paysages mêlés d’océan et de végétation tropicale. La vie s’est installée, autour notamment d’un groupe scolaire bilingue et numérique implanté au cœur du lotissement. Il accueille des élèves de la maternelle au CM2. À l’entrée du lotissement, le collège propose un apprentissage renforcé de l’anglais au travers de la Section Internationale Australienne et DNL. C’est un réel confort de bénéficier des écoles et de pouvoir y déposer les enfants en quelques minutes.
“Le mode de vie et les valeurs communes de respect et d’entraide rassemblent les habitants du quartier.”
Côté sports et loisirs, on a un beau sentier pédestre de 4,5 km en bord de mer et de mangrove, et une mise à l’eau. Plus récemment, de nouvelles commodités ont renforcé cette touche “village”, avec la création de deux petits centres commerciaux de proximité et l’implantation de nombreuses enseignes de bouche, loisirs, jardinage, ameublement et services. Et pour les grosses emplettes, le Dumbéa Mall est à 5 minutes.
Oui, presque tous les colotis se connaissent. Les petits sont à l’école ensemble, les papis et les mamies sont presqu’aussi connus que les parents. C’est un environnement convivial. En plus de l’aspect familial, je dirais que ce qui rassemble les habitants c’est un mode de vie et des valeurs communes, telles que le respect et l’entraide.