Quartier historique de Nouméa, le Quartier Latin était, avant les remblais, séparé de la ville par des marécages, à l’instar de son homonyme parisien. Découverte en compagnie de Betty Levanqué, agent immo et figure du quartier.
Beaucoup ! J’y ai travaillé depuis l’âge de 20 ans à la SGCB (Société Générale Calédonienne de Banque) et j’y suis toujours après avoir installé mon Boops café en 2001, la boutique de cadeaux et déco La Rose de Corail en 2002 puis mon agence immobilière, le Café Immobilier, en 2007.
Je me rappelle qu’il y a 35 ans, les enfants jouaient au football dans les rues et les prostituées étaient aux coins des rues…
J’ai créé l’association “Vivre Bien au Quartier Latin” avec un groupe d’amis commerçants en 2007 car je voulais qu’il devienne “le village du centre ville”. Et c’est le cas aujourd’hui !
Nous avons tout à proximité et à pied : la police, la poste, le marché municipal, le musée, les banques et assureurs, les boutiques de déco et de meubles, les boutiques de vêtements et chaussures, les cafés et les restaurants, les salons de beauté, de massages et de coiffure, les opticiens, un grand papetier libraire, un sex shop, une station essence, une galerie d’art… Et aussi beaucoup de sociétés de services tels que médecins, kinés, avocats, publicitaires…
“J’adore cette possibilité de vivre bien sans voiture.”
Grâce à Laurent Stertac de “Sortir”, aux époux Patrick Morand, à Christophe Fouquet du laboratoire d’analyses, aux sœurs Myriam et Muriel Zmirou du salon de beauté Silhouette et Frimousse et à Peggy de chez les Fleuristes, nous avons beaucoup amélioré la vie du quartier.
Par exemple, nous avons organisé le premier marché de Noël en fermant le carré des rues Porcheron, Guegan, Brun et Lescour pour promener les enfants en calèche et exposer dans les rues.
L’avantage de mélanger le résidentiel au commercial en ville. Et une authentique ambiance chaleureuse ! J’adore cette possibilité de vivre bien sans avoir besoin de voiture. En se promenant à pied, il y a plein de charmantes maisons à découvrir et beaucoup d’endroits verdoyants. Ce qui serait formidable aujourd’hui, c’est d’arriver à donner une identité artistique et culturelle au Quartier Latin. Faire peindre par les graffeurs les volets roulants des commerçants est un bon début !